Nom scientifique : Cistus monspeliensis L. 
Nom commun : Ciste de Montpellier

Fleur du ciste de Montpellier, photo : Isabelle Chuine

Comment le reconnaître ?

Description

Le Ciste de Montpellier est un arbrisseau de 1 à 2 mètres de haut, à port dressé, peu dense, plus grand que le Ciste cotonneux . Il est reconnaissable à son feuillage vert sombre, à son odeur musquée et à sa floraison blanche (celle du Ciste cotonneux est rose et ses feuilles sont grisâtres car recouvertes de poils denses).
Comme la plupart des autres espèces de cistes, il a tendance à s’hybrider avec des espèces voisines.

Il n’y a pas de bourgeon écailleux, mais les ébauches de feuilles permettent de repérer les rameaux qui démarrent en automne, fin d’hiver ou début de printemps. Les boutons floraux sont alors visibles.

Ses feuilles,  d’un vert assez sombre, sont opposées, simples, rugueuses et poisseuses, elles n’ont pas de pétiole. Beaucoup plus longues que larges, elles sont entières avec le bord du limbe enroulé en dessous.

Feuilles du ciste de Montpellier, photo : Isabelle Chuine

Ses fleurs (1), de 2 à 4 centimètres de diamètre, sont hermaphrodites, généralement groupées de 2 à 10 en grappes terminales. Portées par un pédoncule dressé souvent visqueux, elles présentent 5 sépales velus en forme de cœur renversé et 5 pétales blancs aplatis sur leur face extérieure.

Cistes de Montpellier en fleurs, photo : Isabelle Chuine

Ses fruits (2) sont globuleux, pratiquement dépourvus de poils sauf au sommet, s’ouvrant spontanément à maturité (5 loges internes) pour libérer de fines graines un peu rugueuses.

Fruits du ciste de Montpellier, photo : Isabelle Chuine

Quels sont ses usages et propriétés ?

Aucun usage ou propriété connu à ce jour.

Habitat - Où vit-il ?

L’écologie du Ciste de Montpellier est très proche de celle du Ciste cotonneux. Il a besoin de lumière et affectionne donc les milieux méditerranéens ouverts. Sensible au froid, il remonte peu en latitude et en altitude.

Le Ciste de Montpellier est plus fréquent que le Ciste cotonneux sur les sols siliceux (maquis à bruyère arborescente, calicotome épineux, arbousier, etc.) et les sols non carbonatés (garrigues à romarin et lavandes). Dans les milieux très dégradés, quand les Chênes verts et lièges ont disparu, le Ciste de Montpellier peut couvrir à lui seul de très grandes surfaces ; ce type de formation végétale est alors très sensible au feu. Comme le Ciste cotonneux, la germination des graines est favorisée par le passage du feu (plante pyrophyte).

Aire de répartition

Statut UICN : LC

La liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde. Le ciste de Montpellier est considéré comme une espèce à préoccupation mineure (LC) à l’échelle nationale et internationale.

Sources

Tela Botanica , INPN, Les plantes au rythme des saisons - Guide d’observation phénologique, collectif Observatoire des saisons, Biotope éditions, 2017.

Rédigé par ODS Occitanie, 2024.

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Fiche espèce Ciste de Montpellier.pdf684 Ko

 

Calendrier Phénologique

floraison stade 61
Dates d'observations

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Dates d'observations les plus fréquentes

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floraison stade 65
Dates d'observations

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Dates d'observations les plus fréquentes

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fructification stade 85
Dates d'observations

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Dates d'observations les plus fréquentes

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juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
Floraison - stade 61
Floraison - stade 65
Fructification - stade 85
Périodes à laquelle est observée ce stade en moyenne les années précédentes

Floraison stade 61 : Environ 10% des fleurs épanouies

Floraison stade 65 : Environ 50% des fleurs épanouies

Fructification stade 85 : Au moins 50% des fruits sont matures